La route vers le métier de guide d’aventure

Depuis toujours, j’ai le désir de gagner ma vie sans devoir me confiner à un horaire ou un cadre traditionnel. Plus facile à dire qu’à faire. Jusqu’à maintenant, je suis assez satisfaite de mon cheminement quant au respect de mes objectifs de vie (ça peut sonner lourd, mais ce n’est l’est pas), mais j’en voulais plus.

Depuis quelques mois, l’idée de m’inscrire à une formation pour devenir guide en tourisme d’aventure me trottait dans la tête. J’ai fait une recherche exhaustive sur différents programmes tant au Canada, aux États-Unis qu’en France, avant de m’engager et dépenser plusieurs milliers de dollars je voulais être certaine de mon choix. Avec déjà un baccalauréat en poche, je ne souhaitais pas retourner à l’école pour rien.

Canot-camping au réservoir du Poisson Blanc
Par un concours de circonstances (lire ici une blessure au dos qui a amputé ma saison de treeplanting de deux mois et m’a laissé beaucoup de temps pour réfléchir), les astres ce sont alignés cet automne et je suis retournée à l’école en septembre, pas dans un cours traditionnel, pas pour faire une maîtrise. Je me suis inscrite à l’AEC Guide en tourisme d’aventure du Cégep St-Laurent, une formation intensive de 9 mois majoritairement dehors!

Réveil matinal qui en a valu la peine
La réputation, les professeurs et intervenants, la durée de la formation, le camp de base à Tremblant ont tous été des aspects déterminants. Après 5 semaines de cours, c’est une décision que je ne regrette absolument pas.

Dans les dernières semaines, j’ai eu l’occasion d’acquérir beaucoup de connaissances, en peu de temps, et ce, dans plusieurs activités différentes. Comme on se le fait répéter souvent on est dans un genre de laboratoire, ce qui implique que l’on apprend parfois à la dure avec son lot d’essai-erreur. Au final, c’est la méthode d’apprentissage qui fait progresser le plus rapidement et qui m’allume.

La cohorte 2016 lors de la première semaine sur le terrain
Je suis contente de faire le cours avec un certain bagage d’expérience autant académique, sportif que de voyages. Tout ce bagage de vie me donne les moyens de mes ambitions, une certaine maturité et une vision claire de mes objectifs en lien avec le cours. Il y a beaucoup de compétences techniques à aller chercher en plus de tout l’introspection personnelle propre à un programme aussi condensé et un métier du genre.

Canot après l’école
Ça occupe beaucoup de mon temps, mais j’adore ça! Nous passons beaucoup de temps sur le terrain, dehors et en groupe, ce n’est pas des vacances. Tout n’est pas rose, il y des tensions, ça pratique ma patience, mais il y a pire dans la vie.

C’est pourquoi j’ai peu de temps pour écrire maintenant, mais je me promets de parler de quelques aspects de la formation dans de futurs billets.

Première équipe cuisine et la bouffe pour 18 personnes
En terminant, on peut dire que cette formation va compléter ma transition de la performance au plein air, on peut sortir la fille de la compétition, mais la compétition ne sort jamais de la fille!

Sur ce, j’ai hâte que l’hiver s’installe pour retrouver mes skis!

Automne et hiver qui se font compétition

 

 

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3 réflexions sur “La route vers le métier de guide d’aventure

  1. Carl Morin dit :

    C’est grâce à des personnes comme toi qu’on reste connecté à notre humanité. Un jour peut-être, je solliciterai tes services et partirai en aventure.

    Bonne continuation et meilleurs voeux de succès!

  2. lise bergeron dit :

    bonne chance dans ce nouveau défi;surement que tu vas y trouver ta place .  au plaisir de te lire à nouveau   Lise   (maman de Jonathan)

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